Aujourd’hui, le territoire du diocèse de Langres correspond à celui du département de la Haute-Marne (184 000 habitants) et fait partie de la Province ecclésiastique de Reims.
Situé dans un département boisé (près de 40%), le diocèse est très rural. Il ne compte que deux villes entre 25 000 et 30 000 habitants, Chaumont et Saint-Dizier, puis Langres (8 000 habitants).
Les 500 communes et communes associées (souvent moins de 1 000 habitants) ont été regroupées depuis 1998 en 31 paroisses. Chacune est animée par un curé et une équipe de coordination paroissiale, nommés par l’évêque. Elles sont organisées en 10 doyennés et 3 zones correspondant à peu près aux trois arrondissements.
Le siège épiscopal demeure à Langres, mais pour des raisons géographiques, l’évêque et ses services sont à Chaumont.
Pour un certain nombre d’activités, le diocèse collabore de plus en plus avec [nous].
Mgr Joseph de Metz-Noblat est depuis 2014, le 120ème évêque du diocèse de Langres !
Diocèse de Potosi (Bolivie)
La Bolivie est un pays d’Amérique Latine, avec 8,5 millions d’habitants dont 70% d’indiens (essentiellement Quechuas et Aymaras). Sa superfie est de 2 fois la France.
La grande majorité de la population se dit catholique. Le pays est divisé en 9 provinces, dont Potosi est la plus grande. La ville de Potosi (140 000 habitants) en est le centre.
Depuis la conquête espagnole, l’Évangile n’a pas pénétré de la même manière dans les différentes régions du pays. À l’Ouest, les Aymaras ont résisté à l’évangélisation, n’adoptant que partiellement certaines dévotions catholiques, derrière lesquelles se devinent encore divers cultes précolombiens. Or, les zones rurales de l’Ouest, y compris celles dont les Jésuites furent les premiers apôtres, sont celles où la foi catholique s’affaiblit davantage aujourd’hui.
Au contraire, dans les régions d’Oruro (Ouest), Cochabamba (Centre), Potosi et Sucre (Sud), l’Évangile a davantage pénétré les cœurs des quechuas, plus hospitaliers et confiants par nature. Aujourd’hui, le syncrétisme y est présent mais plus ténu, la pratique religieuse y est plus importante et les fêtes catholiques y sont célébrées avec une ferveur bien différente. Enfin, dans le Nord et dans l’Est, Moxos, Guaranis et Chiquitanos ont adhéré avec cœur à l’évangélisation et demeurent étroitement liés au catholicisme.
Medellin est la capitale d’Antioquia, un des départements de la Colombie. Elle est la deuxième ville la plus peuplée de Colombie, après Bogota. La ville est restée pendant de nombreuses années tristement connue pour sa violence et ses cartels de la drogue. Aujourd’hui, elle offre un nouveau visage, elle qui a payé un lourd tribut au conflit armé en Colombie. Medellin a fait de la lutte contre la violence, la pauvreté et l’exclusion, une priorité. Elle est actuellement en pleine transformation et l’Eglise, qui a payé et paie encore le prix fort dans ces médiations de paix, joue un rôle fondamental dans ce processus de conversion.
L’archidiocèse de Medellin est régi par la prélature d’un archevêque et d’un corps d’évêques auxiliaires qui l’assistent dans le cadre de la curie archidiocésaine.
Depuis 2003, nous expérimentons un partenariat avec échange de prêtres et de séminaristes. Régulièrement des voyages sont organisés de France vers la Colombie, pour des échanges, apprendre l’espagnol, pour des projets humanitaires ou pour assister à l’ordination des jeunes prêtres.
Diocèse de Djibouti
Le diocèse a une superficie égale à celle du territoire de Djibouti, soit environ 23 000 km². Il compte six paroisses, une trentaine de religieux et religieuses et sept prêtres, dont deux diocésains, pour 7 000 fidèles.
L’Eglise catholique y est très minoritaire, dans ce pays musulman de la Corne de l’Afrique. Les catholiques y sont tolérés à condition de rester discrets. « La mission passe par les écoles et le centre de Caritas », précise Mgr Georgio Bertin, évêque de Djibouti.
Depuis une quinzaine d’années, nous avons noué un partenariat éducatif entre la DIDEC et les écoles catholiques de Djibouti, pour promouvoir l’accès à la scolarisation et pour l’alphabétisation. Dans ce cadre, les enseignants catholiques diocésains entretiennent des relations régulières : formations d’enseignants, liens d’amitié, échanges pédagogiques. Mgr Marc Stenger s’y rend régulièrement.
La Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) est le service du volontariat international de l’Église en France. Elle envoie des volontaires de solidarité sur des missions de 3 mois à 2 ans.